En effet, si les dispositifs Girardin ou Scellier restent fortement intéressants au niveau de la défiscalisation, ils sont en revanche dépendants de la conjoncture. On entend par conjoncture, l’état du marché locatif français.

Actuellement, les biens en attente de bail on bien du mal à trouver des locataires. Le niveau de vie des Français est préoccupant et nombre de personnes se montrent rapidement peu solvables ! Et comme tout bon bailleur le sait, il n’y a rien de plus difficile que d’expulser de nos jours un mauvais payeur.

Si actuellement nombre d’établissements financiers assurent des produits locatifs complets avec des assurances de loyers payés, il faut lire si sur la durée la sureté de la location est bel et bien présente. Du coup, actuellement, les fiscalistes préfèrent ne pas aiguiller les investisseurs vers les dispositifs à vocation locative. Pourtant, il est vrai que les taux des prêts immobiliers assez bas incitent à se lancer dans la spéculation immobilière.

Il faut donc savoir analyser le pour et le contre. Il est vrai que la réduction d’impôts pèse du  côté positif dans la balance, mais des loyers non honorés peuvent rapidement devenir couteux. Une dualité qui actuellement freine le marché de l’immobilier locatif. Un nouveau coup d’arrêt qui n’arrange guère un secteur à la recherche d’un second souffle. Les spécialistes pensaient que la crise était maintenant loin derrière !

Rien n’est moins sûre…